Sacro Monte de Varallo
Accueil et visites guidées du Sacro Monte di Varallo avec le personnel de l'Organisme de Gestion des Monts Sacrés
En août et septembre 2024, le kiosque en bois du Bureau d'accueil du Sacro Monte di Varallo rouvrira ses portes au public.
L'INFOPOINT, situé entre la Piazza Giovanni Testori, l'entrée principale du Sacro Monte, et le point d'arrivée de l'ancienne voie piétonne qui monte de Varallo, reprend son activité d'accueil des visiteurs. Le personnel en charge pourra ainsi offrir un service utile aux nombreux estivants qui visitent l'ensemble monumental, également en français et en anglais.
Pendant les jours d'ouverture, des visites guidées sont organisées à 11h00 et à 15h30, avec des offrandes gratuites en faveur de la restauration, tandis que pendant toute la semaine, il est possible de visiter l'intérieur de la Chapelle de la Crucifixion (n° 33), la plus monumentale du Sacro Monte di Varallo, avec des œuvres de Gaudenzio Ferrari (Valduggia c. 1480 - Milan 1546).
Vous trouverez ci-dessous les horaires d'ouverture et les coordonnées des personnes à contacter :
HEURES D'OUVERTURE DE L'INFOPOINT
Lundi fermé
Mardi fermé
Mercredi 15:00 - 19:00
Jeudi 10:00 - 13:00 / 15:00 - 19:00
Vendredi 10:00 - 13:00 / 15:00 - 19:00
Samedi 10:00 - 13:00 / 15:00 - 19:00
Dimanche 10:00 - 13:00 / 15:00 - 19:00
Pour plus d'informations
tel. +39 347 579 1562 - tel. +39 344 348 1148
À la fin du quinzième siècle, le frère franciscain Bernardino Caimi rêva de construire une petite Terre Sainte en reproduisant, sur l’éperon rocheux surplombant la ville de Varallo, les principaux lieux de Jérusalem liés à la vie du Christ et remémorant, en leur sein, à partir de 1486, par des représentations simples, des peintures ou des statues, les épisodes y survenant.
Au début du seizième siècle, grâce au travail de Gaudenzio Ferrari, peintre et sculpteur, les scènes furent peuplées de sculptures tridimensionnelles grandeur nature ; les vêtements sont colorés, les barbes, les cheveux et leurs expressions sont réalistes et permettent d’impliquer le fidèle dans le drame sacré.
À l’époque de la Contre-Réforme, le Sacro Monte fut réorganisé pour devenir un grand catéchisme, illustré par des peintures et des statues grandeur nature, dont le contenu était contrôlé par l’évêque du diocèse et ayant pour but de raconter l’histoire du Christ de façon réaliste et crédible, comme autant de moments de la vie réelle, grâce aux œuvres d’artistes tels que les Flamands, Morazzone, Tanzio da Varallo et Giovanni d’Enrico, Gianoli, Dionigi Bussola et Giovanni Battista Bernero.
Le Sacro Monte est aussi un parc et un jardin, comme un grand chemin de croix champêtre qui serpente sur la colline, mais ayant aussi l’aspect d’une ancienne ville fortifiée construite sur une colline rocheuse, avec ses remparts, la porte d’entrée monumentale, les deux places, celle civile et celle religieuse, qui cherchent à imiter celles de Jérusalem, des palais à portiques et des théories de colonnes, de véritables palais et de véritables places, habités toutefois par des statues et des peintures réalisées entre les dix-septième et dix-huitième siècles. Le Sacro Monte est un récit qui aborde à la fois, le sacré, le théâtre, l’art, l’architecture, la floriculture et l’environnement.